Sombrer
Sombrer
Il est quatre heures du matin
Le visage enfui entre mes mains
J'implore Dieu
de m'accueillir dans les cieux
Chaque jour je m'enfonce un peu
chaque matin, au ciel je lève les yeux
Je me lève pour vivre
Le soir souvent, je suis ivre
Ma mémoire me fait mal
encore et encore les images défilent
Alors mon cœur s'emballe
Les larmes glissent ente mes cils
Devenu fragile comme du cristal
Mon cœur se meurt au fil des jours
Chaque instant, intensifie la douleur
détresse et regret lui rongent les contours
Comment continuer à vivre
Quand on a plus le gout à rien
Le soir, de vin on s'enivre
Cette vie ne ressemble plus à rien
On cache la douleur
On étouffe ses pleurs
Habillée, maquillée....
Cette façade où rien ne parait...
Mais quand vient la douleur
Quand la tristesse et la rage me déchirent
Je cherche l’éternelle blancheur
Pour un dernier soupîr