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Chez Assoula
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24 janvier 2020

L’abandon du maître

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Voilà, c’était enfin l’été, pour l’occasion mes maîtres avaient décidé de partir en vacances.

J’avais trop hâte d’y être, d’autant plus que le soleil était au rendez-vous.

Cela faisait maintenant plusieurs heures que nous roulions en voiture.

Pour m’occuper, je regardais joyeusement, le paysage défiler devant mes yeux.

Curieusement, après un certain temps, le véhicule s’arrêta.

 

 

Mes maîtres descendirent, pour ensuite me mettre mon beau collier et ma belle laisse.

Je crois bien avoir compris leur intention.

Nous allions sûrement faire une petite balade, pour nous dégourdir les jambes.

J’étais super content, j’avais vraiment besoin de sortir.

Après seulement quelques minutes de marche, mes maîtres m’avaient attaché à un arbre.

Je ne savais pas pourquoi ils avaient fait ça.

Il devait bien y avoir une raison.

C’est alors que je les vis me tourner le dos.

Ils partirent alors, sans me jeter un dernier regard.

Vu leur réaction, ils allaient sûrement revenir.

Peut-être étaient-ils même partis chercher de quoi faire un pique-nique ?

Ce serait super !

J’adorais les pique-niques.

Cela faisait maintenant deux heures que j’attendais leur retour.

J’étais certain que mes maîtres allaient bientôt revenir.

Oui ! J’en étais sûr.

Je ne savais plus, depuis combien de temps je les attendais !

Le soleil était presque de l’autre côté du ciel.

Ils étaient longs à revenir.

Se seraient-ils perdus ?

Le soleil allait presque s’éteindre, laissant bientôt place à la nuit.

Je commençais vraiment à m’inquiéter.

Je restais ainsi assis, fixant l’horizon, attendant leur retour.

Alors que la nuit était bercée par les étoiles et mes inquiétudes, je réussis quand même à dormir.

Néanmoins, je me réveillai très tôt pour guetter l’arrivée de mes maîtres.

La fin et la soif commençaient fortement à se faire ressentir.

En plus, il faisait très chaud.

Je ne comprenais pas ce qui se passait.

Je n’avais toujours aucun signe, venant d’eux.

Pourtant, je les attendais gentiment.

Soudainement, j’eus une idée de génie. Et si je mangeais ma laisse ?

Je pourrais ainsi la rompre et les chercher moi-même.

Si ça se trouve, ils s’étaient vraiment perdus en chemin.

J’espérais vraiment que mes maîtres allaient bien !

Bref, chose dite, chose faite.

J’avais déchiré rapidement ma laisse, par chance elle était en cuir.

Elle ne valait rien face à mes crocs.

Je sentais qu’elle allait bientôt se briser.

Malheureusement, la nuit commençait à tomber alors que je n’avais pas fini.

Je devrais donc attendre demain pour terminer mon œuvre.

Heureusement, le matin réapparut rapidement.

Encore une fois, je n’avais pas vraiment réussi à bien dormir.

Je voulais vraiment rentrer chez moi !

Dormir dans mon panier...

En plus, j’étais mort d’inquiétude pour mes maîtres.

C’est qu’alors que les oreilles dressées, je humais l’air.

Je venais de sentir une odeur.

Une odeur humaine !

J’espérais que ce soient mes maîtres !

Dans le doute, j’avais décidé d’aboyer.

Après un petit moment, je vis une silhouette, se dessiner au loin.

Super !

C’était une dame avec un chien !

Elle allait peut-être pouvoir m’aider.

Cette dame aux cheveux grisonnants était une personne très gentille.

Elle m’avait donné, sans aucune hésitation, des biscuits et de l’eau.

J’avais bu et mangé tout ce que l’on m’avait offert.

J’avais appris de « Sam », le caniche, que cette humaine s’appelait Katie.

Sam m’avait aussi demandé, « pourquoi es-tu accroché ? »

Je n’avais pas pu lui répondre.

Malheureusement, après quelques minutes Sam était parti avec sa maîtresse Katie.

Plus tard, je les avais revus avec une voiture rouge.

La dame avait voulu que je monte dedans.

Mais je ne savais pas si j’avais le droit de le faire, mes maîtres ne m’avaient rien dit.

Cependant, j’avais encore tellement faim, que j’avais décidé de suivre Sam.

Mes maîtres me retrouveraient sûrement, ils étaient intelligents.

Katie, dans la voiture, m’avait donné de nouveau de la nourriture.

Elle m’avait dit qu’elle allait « m’emmener dans une fourrière ».

C’est quoi, une fourrière ?

Et pourquoi avait-elle un air si triste ?

Après quelques minutes, la voiture s’était arrêtée, j’étais donc descendu du véhicule.

J’étais maintenant devant un immense bâtiment gris.

Celui-ci sentait l’odeur de la tristesse.

J’avais peur !

J’essayai de me débattre pour ne pas rentrer dedans.

Mais plusieurs personnes m’y forcèrent.

À l’intérieur, il faisait sombre et ça sentait l’odeur de plusieurs animaux.

Katie est partie, et Sam aussi.

J’étais maintenant seul.

J’avais peur, vraiment très peur.

Je voulais rentrer rapidement chez moi.

Par la suite, on m’obligea à monter sur une table blanche.

Elle sentait l’odeur d’autres chiens.

Puis d’un coup, plusieurs humains regardèrent mon corps, mes dents et mon poids.

Que cherchaient-ils ?

Serais-je chez le vétérinaire ?

Si c’était le cas, mes maîtres allaient peut-être revenir !

Si, ça se trouve, ils étaient juste derrière cette porte, m’attendant simplement.

Hélas, ils ne vinrent pas.

Pourtant j’avais regardé attentivement cette porte, j’avais même remué joyeusement la queue.

Quelques minutes plus tard, une personne m’avait fait descendre de la table.

Puis elle m’avait conduit vers une autre porte.

Derrière, j’avais entendu d’autres chiens et des chats.

Leurs paroles étaient pleines de tristesse.

Où étais-je ?

On m’avait ensuite conduit dans un couloir et mis dans une pièce.

Les murs étaient remplacés par des barreaux de métal.

On m’avait ensuite apporté de l’eau et de la nourriture.

Aussitôt, j’avais aboyé en signe de détresse, mais ils ne m’avaient pas écouté.

Le sol était dur et froid.

J’avais peur.

Où étaient mes maîtres ?

Après quelques minutes de réflexion, je crois que l’on m’avait enlevé.

Je devais donc m’enfuir de ce lieu !

Mes maîtres devaient sûrement s’inquiéter.

J’avais d’abord essayé de manger les barreaux.

Mais ça n’avait pas marché, j’avais juste eu mal aux dents.

J’avais aussi essayé de creuser le sol.

Mais maintenant mes coussinets me faisaient mal.

L’odeur, le bruit...

Tout était insupportable ici.

Comme je n’arrivais à rien, je décidai de dormir.

Peut-être que c’était un simple cauchemar.

Si ça se trouve, demain, je serais dans mon panier au chaud, avec ma famille.

Pourtant...

Même en sachant cela.

J’avais pleuré cette nuit-là.

Le lendemain, un nouvel humain avec de la nourriture apparut.

J’avais tenté de le faire déguerpir en grognant contre lui.

Mais il n’était pas parti.

J’avais quand même tenté de fuir en essayant de passer entre la porte et l’humain.

Mais quelque chose m’en empêcha.

C’était la voix d’un vieux chien : « tu ferais mieux de ne rien tenter. »

Surpris, je me tournai vers cette voix.

Elle venait d’un colley.

Il était allongé au sol dans une cage à côté.

Il avait l’air fatigué et vieux.

Je lui répondis de « s’occuper de ses affaires. »

Puis quand je me retournai, l’humain était déjà parti.

Un peu énervé, je demandai à ce chien « de quoi tu te mêles ? ».

Alors que j’allais bientôt m’enfuir.

C’est là que j’appris ma véritable situation.

D’une voix calme et triste, il me répondit :

« Ça ne sert à rien, tu es maintenant un chien abandonné ».

Abandonné ?! Que voulait dire ce mot ?

Il m’a alors expliqué que mes maîtres ne viendraient jamais.

Qu’ils m’avaient abandonné, car j’étais sûrement une gêne pour eux.

Devant cette révélation, je reculai, les yeux tristes.

Hélas, aucune larme ne tomba de mes yeux, je pleurais juste en silence.

Seul...

J’étais seul maintenant.

Plus personne ne serait là pour moi.

Mais pourquoi ?

Pourquoi m’avoir abandonné ?

Alors que j’étais gentil, joueur, obéissant, et surtout un bon gardien.

Pourquoi !

Je me repliai sur moi-même, murmurant quelques mots.

Le vieux colley m’interpella alors : « mon nom est Alban, quand tu auras repris tes esprits, viens me

parler. »

Je l’écoutais d’une oreille.

Puis je décidai de dormir seul avec ma tristesse.

Quand je me réveillai, l’humain du matin était là, remplissant les bols de nourriture.

Il repartit ensuite sans rien dire.

Devant cette nourriture, je me décidai à manger, car je n’avais rien pris depuis hier.

Je remarquai enfin les alentours.

Il y avait ainsi plein de cages, avec différentes races d’animaux.

Je pouvais voir des chats, des chiens, des furets, et même des lapins.

Comme moi, ils étaient abattus.

« Alors, ça va le jeune ? »

Je me retournai, voyant Alban, il était assis et il me fixait gentiment.

Je répondis que « non ».

Il me demanda alors mon nom.

Je répondis fièrement « Filou ».

Puis, je me rappelai que c’étaient mes maîtres, qui m’avaient appelé ainsi.

Devant mon air abattu, Alban continua de parler.

M’expliquant où j’étais !

J’appris que ce bâtiment s’appelait « fourrière ».

Un lieu où allaient les animaux abandonnés.

Dégoûté par ces propos, j’entendis Alban me demander mon âge.

Je lui répondis alors : « deux ans ».

Il soupira : « tu as de la chance ».

Surpris devant son propos, je lui demandai « pourquoi ? ».

Il m’expliqua alors le terme de « l’adoption ».

Un chien pouvait avoir une deuxième chance, surtout s’il était très jeune.

Ce qui n’était pas le cas d’Alban, qui avait bientôt neuf ans.

De plus, il avait été sauvé une fois, mais il avait été à nouveau abandonné.

Bref, à cause de son âge, il avait peu de chances de trouver une nouvelle famille.

Devant sa réaction, je l’encourageai, lui disant qu’il avait encore une chance.

Il me répondit alors avec un soupir triste, suivi d’un « tu es gentil ».

Hélas, notre conversation s’arrêta vite, car un humain arrivait.

Il prit plusieurs chiens avec lui, moi y compris.

Ils étaient tous heureux, remuant la queue.

Curieux, je leur demandai « pourquoi cette agitation ? »

Comme seule réponse, je n’eus que le mot « balade ».

Un terme, que je connaissais bien.

Bref, nous étions plusieurs à marcher dehors avec une laisse.

Mais ça n’avait rien d’une promenade individuelle.

Celle qui était normalement faite avec un maître aimant.

En ce lieu, elle avait plus le goût de l’obligation, car l’humain avec nous n’avait pas l’air satisfait.

Par la suite, la journée passa, mais je ne vis pas Alban de l’après-midi.

Il fut ramené seulement vers le début de la soirée.

Le lendemain, le même homme se présenta avec des gamelles.

De nouveau, je me nourrissais d’une pâtée infecte, mise dans une gamelle sale.

Je levai la truffe de mon repas de mendiant, pour inspecter les alentours.

Les autres animaux avaient l’air plus excités et anxieux que la dernière fois.

Comme s’ils attendaient un danger.

Curieux, je me tournai vers Alban, cherchant une réponse.

Mais Alban avait l’air désespéré, voire angoissé.

Assis, il fixait le couloir en attente de quelque chose.

Quand d’un coup, un humain apparut avec un labrador tenu en laisse.

Devant ce spectacle, les jeunes chiens remuaient la queue, alors que les plus vieux se couchèrent

avec un air triste.

Ainsi, les plus âgées avaient l’air de savoir une chose que les nouveaux, comme moi, ignoraient.

La première chose que je pensai en voyant la laisse, était que nous allions faire une nouvelle balade.

Mais la réaction des aînées me fit comprendre que ce n’était pas le cas.

C’est alors que je vis l’homme prendre la porte noire au fond du couloir.

Quand il l’ouvrit, le labrador se raidit, puis il rabaissa sa queue.

Je compris alors son geste.

L’odeur qui se dégageait de cette pièce était horrible.

Ça sentait la Mort !

Le labrador s’engouffra dans la salle, et la porte se referma.

Puis, les cages se turent, remplissant la salle d’un silence de mort.

C’était le signe que chacun d’entre nous avait senti l’odeur de ce lieu.

De nouveau, je me tournai vers Alban, lui demandant ce qui allait arriver à ce chien.

Alban tourna son visage vers moi, les yeux pleins de larmes.

Il articula alors cet unique mot : « Euthanasier ».

Ne connaissant pas la signification de cette parole, je le questionnai.

Il me répondit tristement « l’humain nous abandonne, puis, si nous dépassons la date de la

deuxième chance, il nous pique, pour nous tuer ».

« Derrière cette porte, il y a la mort ».

Devant cette révélation, mon poil se hérissa de frayeur.

L’homme, cet être, qui nous avait apprivoisés à partir du Loup, pouvait nous jeter, mais aussi nous

tuer.

Même nous, entre chiens, tuer aussi simplement était impossible.

Même pendant nos combats, pour savoir, qui serait soumis ou dominé, nous faisions attention de ne

tuer personne.

En face de cette réalité, je m’allongeai, tremblant comme une feuille.

Voilà à quoi était réduite ma vie.

J’avais aimé, on m’avait abandonné et j’allais sûrement mourir comme un vulgaire sac de viande.

Je gémissais alors de tristesse.

Pourquoi moi ?!

Pourquoi devais-je mourir ainsi ?

Juste derrière une porte, dans une salle crasseuse...

Non, je ne voulais pas d’un tel destin.

Je devais fuir...

Alban m’adressa alors la parole, sûrement, car il avait vu ma détresse.

« Ne t’inquiète pas, tu peux éviter ça ».

Je relevai alors la tête, et lui demandai « comment ? ».

« Fais-toi adopter par une famille. Tu es jeune, tu peux avoir cette chance ».

Oui !

Peut-être avais-je une chance d’avoir une nouvelle vie ?

Mais comment se faire adopter ?

Et qu’en était-il des autres animaux qui se trouvaient dans cette fourrière ?

Allaient-ils mourir aussi simplement ?

Sûrement !

Inquiet, je me tournai vers Alban, lui demandant comment, je pourrais être adopté.

Il me répondit dans un ton neutre « qu’il fallait avoir quelque chose que les autres n’ont pas ».

Bref, il fallait se différencier des autres, être unique, comme avoir un air doux, ou être intelligent.

Ou pire encore avoir un pelage au motif rare et peu répandu.

Ainsi, les critères pour survivre n’étaient pas d’être une créature vivante comme un chat ou un

chien.

Ni être gentil, délicat ou fidèle.

Non !

Il fallait être un objet rare, comme on pouvait en trouver dans une brocante.

J’avais donc peu de chances d’être choisi.

Pourtant, Alban n’arrêtait pas de dire que « mon jeune âge était un atout ».

À ce moment, je ne le pris pas au sérieux, croyant que j’étais au bord du gouffre.

Pourtant, il existait sûrement pire que moi.

Mais je n’avais pas encore remarqué qu’autour de ma personne vivaient des cadavres sur pattes.

Je passais donc, le reste de la journée à me poser diverses questions sur ma condition de chien.

Recherchant une échappatoire.

Fallait-il mieux mourir, et ne plus vivre une telle vie ?

Ou se battre et croire en une existence meilleure, mais en ayant toujours la peur de revenir dans une

fourrière ?

À combien, un humain, évaluait-il ma vie ?

Et comment le faisait-il ?

Grâce à mon pelage ? À mon âge ? Ou à mon prix ?

Je ne savais que penser.

Je m’endormis donc tard le soir, fixant d’un air triste mes congénères tassés dans des cages de plus

en plus petites.

Un des seuls avantages, ou chances, que j’avais eu, était une cage rien que pour moi.

Mais pour combien de temps ?

Le lendemain, je revis l’homme aux croquettes.

Cette fois, je ne me levai pas.

Je regardai juste autour de moi.

C’est alors que je vis la porte noire s’ouvrir.

Un humain sortait de la salle, poussant un chariot de sacs poubelles sombres.

Reniflant l’air, je pus rapidement identifier le contenu des sacs.

Ça sentait la mort, l’urine et surtout l’odeur d’un labrador et d’un autre chien.

Bref, j’avais devant moi un cercueil sur roulettes.

Celui-ci traversait le couloir, comme pour nous rappeler que la mort était juste là, qu’elle attendait

seulement.

Du coin de l’œil, je vis l’intérieur de la salle à la porte ébène.

Dedans, il y avait une table, et d’autres plus petites qui étaient disposées contre les murs.

Le sol et les murs étaient recouverts de carrelage blanc.

On pouvait aussi contempler une grosse bonbonne, détenant un produit inconnu.

Mais, je vis surtout, des outils de torture posés sur une table en Inox.

Il semblait y avoir une seringue, des aiguilles et des sortes de petits couteaux.

Il y avait même des sangles, qui devaient servir à attacher quelque chose.

Mais le plus sinistre était de voir une chaîne argentée qui pendait, celle-ci était attachée à la table au

centre de la pièce.

Et cette laisse d’un jour bougeait de gauche à droite.

Comme pour indiquer qu’un être vivant était là, il y a peu.

Hélas, je ne pus en voir plus, car la porte se referma aussitôt.

Comme si cette salle avait honte d’être remplie d’horreur.

Maintenant, la seule chose restante était le silence.

Les animaux, à la vue du chariot, s’étaient tus.

Saluant, ainsi, la vie de ces chiens, qui s’étaient sacrifiés pour une quelconque raison.

Étaient-ils malades ? Vieux ? Ou encore trop jeunes ?

Je ne savais pas...

Du moins, je n’avais pas envie de savoir.

Car quelque part, je croyais savoir pourquoi on les avait recouverts d’une bâche noire.

Peut-être...

Oui !

Peut-être, n’avaient-ils pas eu, simplement, la chance d’être adoptés ?

Peut-être étaient-ils de trop dans ce monde, qui détenait énormément d’humains ?

Un jour, je serais sûrement à la place de ce chien.

Ou alors, j’aurais cette minuscule chance, d’avoir un nouveau foyer.

Mais personne ne pouvait le savoir.

Et au fond de moi je sentais que cette chance ne serait pas pour moi.

Dans cette fourrière vivaient différentes races d’animaux, qui pouvaient aussi bien m’empêcher

d’avoir l’occasion d’être adoptées.

Quelque part, j’avais envie de saisir cette chance, de la voler.

Ainsi, je devenais égoïste...

Moi, un chien...

Je venais à envier et à désirer la vie des autres.

N’était-ce pas pathétique ?

Alors, que je vivais sans connaître la définition des mots « fourrière » et « abandon » !

Je crois que je devenais le pire des animaux dans ce bas monde.

Mais dans cette cage froide et sombre, je n’avais pas le choix.

Je devais survivre !"maxresdefault

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Commentaires
R
Un long texte mais si poignant que j'ai lu jusqu'au bout...pauvre compagnons rejeté sans rasions.....c'est si triste! Bisous
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C
Triste fin de vie pour un chien que l'on avait aimé .Bonne journée. Daniel
Répondre
C
Merci Assoula ! Pauvres bêtes !!!<br /> <br /> Bon week-end,<br /> <br /> Bises♥
Répondre
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